"Nous, les vivants, sommes devant la mort de bien mauvais élèves..."
Une chaise, une table, la chapelle Saint-Louis, le décor est sobre. Cet homme, assis devant l’autel, va faire partager au public l’hommage de l’auteur Christian Bobin à son amie Ghislaine décédée il y a 18 ans d’une rupture d’anévrisme, à travers le livre “La plus que vive” publié en 1996 un an après sa tragique disparition.
“Grégoire Plus”, le lecteur, pour sa première participation au festival donne à ce texte magnifique, profondeur, humanité. Prêtre dans la communauté des Frères de Saint-Jean à Saint-Ruf, il donne vie à un homme meurtri.